Jean-baptiste Camille Corot
Vue du Campo Della Carita
The Dome of the salute,1834
Corot découvre la force et la grâce de la nature au cours d'un voyage (1825-1828) qui mène dans la campagne romaine, à Naples, à Venise.Mais il n'ose pas trop montrer ses oeuvres italiennes, libres de toute école, affranchis des règles classiques et même, il envoie de préférence aux "salons" de grands paysages solennels et sévères.
L'Ile et le pont de San Bartolomeo, à Rome.
C'est au cour de son premier séjour en Italie, de Novembre 1825 à septembre 1828, que Corot fit l'expérience fulgurante d'une manière de peindre le paysage.Le voyage à Rome était une tradition pour les français.Corot en cela ne faisait que suivre les traces de Poussin, de Claude Gellé (dit le Lorrain), et plus encore de Dughet. Ni Rousseau, Ni Millet ne sentirent le besoin de l'italie; Corot s'y rendit grâce à Michaillon et Bertin, bien que la découverte de la lumière italienne eut éveillé en lui une manière nouvelle de concevoir la peinture qui détruisait les scémas académiques de ces deux maîtres. Corot y découvrit l'émotion des visages les plus solennels de la nature avec une attention d'amoureux.