Braque, objets africains
Guinée, guerzé
Braque a été un " dénicheur " d'objets africains aussi acharné que Picasso. Les lettres que les deux compagnons de route envoyaient de Céret et de Sorgues en 1911-1912 à leur marchand et ami Henri Kahnweiler, font allusion à maintes reprises à leur déplacement jusqu'à Marseille à la recherche de " nègres ".
Extraits de Braque: " J'avais vingt trois ans... J'étais jeune alors, je pensais aux choses et m'était sympathique, l'homme, la nature, tout... Les masques nègres aussi m'ont ouvert un horizon nouveau. Ils m'ont permis de prendre contact avec des choses instinctives, des manifestations directes qui allaient contre la fausse tradition, dont j'avais horreur."
(J'ai relevé ce texte pour offenser personne et pour signaler que l'art "nègre" est employé à cette époque, de ces arts dit "primitifs".)
Masque d'esprit de jeune fille, porté avec un costume complexe par les membres de rang moyen de la société masculine, aux funérailles dans lesquelles l'homme masqué mime les activités des femmes.