Reflets de montagnes
Le lac de Thoune et le massif du Stockhorn, 1904
Après 1904, Hodler peignit les deux montagnes en vision plus rapprochée. Pour les differentes atmosphères,moments de l'années et du jour, situation météorologique, il élabore dans les séries une construction semblabe.
Le lac de Thoune et le massif du Stockhorn, vers 1912
La série est exécutée en même temps que les panoramas du Lac Léman avec leur vaste espace, mais cette fois, Hodler ne choisit pas un point de vue surélevé, il se tint directement sur la rive. La confrontation du lac et de la montagne est désormais plus forte. Reflets et coloris structurent la surface de l'eau et lui apportent une présence certaine, de sorte que, dans quelque tableaux, elle entre en concurrence avec la chaîne de montagnes, laquelle recule à l'arrière-plan. (image n°1-et N°3: Le bord pierreux du rivage semble vouloir rappeler la matière du massif alpin repoussé à l'arrière-plan).
Le Lac de Thoune et le massif du Stockhorn, 1904
En revanche, le rapport lac et montagne apparaît équilibré dans des vues où la chaîne montagneuse est rapprochée et où la structuration des surfaces des deux éléments est équivalente. Par le déplacement du Stockhorn de la gauche vers le milieu du tableau, la montagne prend plus d'importance. (image n°2) Cette présence atteint son point culminant dans des paysages de montagne où Hodler peint des sommets solitaires, isolés, et le Niesen.