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2 février 2009

James Abbott Whistler

Le_bassin_de_Londres_Whistler

Billingsgate, 1859, eau-forte à l'encre de noire et teinte

A Paris, vers la fin de la décennie 1850-1860, Whistler, comme bien d'autres de sa génération, tomba sous le charme de Courbet. Avant même de lui être présenté, il devait avoir bien connu ses oeuvres puisque à son arrivée dans sa capitale en 1855, il avait pu voir son exposition. La série française d'eaux-fortes ou plutôt, douze eaux fortes, exécutée quelques mois auparavant, est conforme à la doctrine du Réalisme.Mais il n'était pas dans le tempérament de Whistler de suivre un seul chemin.Son réalisme, comme en grande partie celui de Monet, et comme celui des critiques Duranty et Astruc, est toujours resté apolitique.

rouge_et_or_Whistler

Rouge et or: la Salute- coucher de soleil 1880

Au début de son activité, il ne vivait qu'au coeur du mouvement d'avant-garde. Il était le protégé et l'ami de Courbet, et il se rendit à Trouville avec lui en 1865, dans un periple artistique. Daubigny et Monet s'y trouvaient également. Tous peignaient des paysages maritimes et il aurait été difficile de trouver un groupe plus uni. Mais lorsque Whistler revint à Londres, il se révolta contre les idées qu'il avait cependant partagées avec les trois artistes français: il refusa le contact direct avec la nature d'où était né l'Impressionnisme de Monet.

Semaine du 02 février au 06 février : Whistler dans connaissances des arts et chefs-d'oeuvre de l'art

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