Suite Manolo Valdés
Caballero IV
photographie Andrea Santolaya
La ville prend à travers les sculptures de Manolo Valdés une sociologie d'amples possibilités.C'est le contraire de New York au pardessus abîmé, avec des personnages échangeant des regards chaleureux et stupéfaits. Ce cavalier sur sa monture a devant lui un essaim d'observateurs perpétuels. Des New Yorkais de l'intérieur. Ils donnent vie à la pièce en assumant sa présence comme le ferait un chroniqueur au plus fort d'une conversation en pleine rue, avec cette lucidité spirituelle.
Odalisca y Marianas
photographie Andrea Santolaya
Personne ne vient sur la place où se trouve le métro de la 72è rue pour y rester. Seul peut-être un mendiant qui cherche refuge. Et c'est là où se situe l'Odalisca à la tête gisante... Ce noeud de beauté inscrit dans un no man's land.C'est la plus abstraite de toutes. Elle a une résonnance inédite. C'est la plus parlante des créatures que Valdés a dispersées comme les pièces d'une mosaïque et d'une route imaginaire.