Henri Fantin- latour
Un morceau de Schumann chez Edwards
Octobre 1864
La majorité des sujets traités par Fantin- Latour sont inspirés de la musique (Wagner surtout, Schumann, Berlioz) qui faisait naître en lui des formes féminimes " vaporeuses, baignant dans une lumière diffuse, s'abandonnant dans des attitudes rêveuses et des poses mélangcoliques". Le moelleux du crayon, la magie de la lumière que le grattoir fait sourdre de l'ombre leur conféraient aux yeux d'enri Focillon un " charme poètique" et une "incomparable puissance de suggestion". Fantin n'exposa jamais avec les impressionnistes, "ces dilettantes qui font plus de bruit que d'art", au contact desquels, selon lui, l'art de Manet qu'il admirait " dégénérait".
Les brodeuses, 1898,
d'après un dessin de 1855 et une esquisse peinte en 1860
Cette lithographie représente les deux sours de l'artiste, Marie, qui vivra en Russie après son mariage en 1866, et Nathalie qui sera internée à Charenton à partir de 1859.