L'Anniversaire Présenté au Salon de 1876,
L'Anniversaire
Présenté au Salon de 1876, "l'anniversaire" attire des remarques mitigées et une appréciation de Zola qui s'attache à en souligner le caractère funèbre.Fantin fait intervenir dans son oeuvre tous les ingrédients en usage dans un genre alors très en faveur et connaît un large développement dans l'art funéraire qu'illustrent les nombreux monuments du cimetière du Père-Lachaise. Le caractère austère du monument lui-même, l'inscription gravée, l'offrande d'une couronne, sont dans les usages, de même que le rouleau sur lequel sont inscrites les oeuvres du personnage dont évoque la mémoire. Le principe du "tombeau" pictural s'étend à la poésie, comme en témoigne Mallarmé concevant celui de Poe et de Baudelaire.
La musique
Plus que la peinture, dont il souhaitait qu'elle rendit compte d'un certain "fini", la lithographie se prête à une écriture impulsive, aux ardeurs de l'imaginaire. Tout abandon au lyrisme et à l'état d'esquisse entraînant un refus du public et le risque d'être déconsidéré, confondu avec l'incompétence à rendre le plus exactement possible l'image souhaitée. La lithographie est l'espace d'une certaine liberté dont il veut jouer, d'autant que ses travaux en marge de la musique relèvent d'un imaginaire dont l'accent est directement l'héritier du Romantisme.